En Allemagne, on marque le 20e anniversaire de la chute du mur de Berlin, qui était un symbole de la guerre froide et de l'opposition irréconciliable des deux systèmes politiques qui a duré pendant plusieurs années.
Comme le communique le journal « Nezavissimaya Gazeta », après la destruction du mur de Berlin, l'organisation « le Pacte de Varsovie » s'est écroulée aussi, puis — le système socialiste. L’Union Soviétique a cessé d’exister. Les promesses, que donnait au président de l'URSS Mikhaïl Gorbatchev le président des États-Unis George Bush-senior : «l'OTAN ne s'avancera pas d’un pouce vers l’Est», sont restées gratuites. Presque tous les pays qui faisaient partie du Pacte de Varsovie, sont devenus membres de l'Alliance Nord-atlantique. Mais une question se pose – la paix sur la planète, est-elle devenue plus stable après cela? Hélas, la réponse, malheureusement, est ambigüe. Certes, le fait que la sécurité sur la planète et dans chaque État n'est pas devenue plus sûre ces dernières années, ce n’est pas la faute du mur de Berlin. Avec sa destruction, un monde bipolaire basé sur la peur de la destruction nucléaire mutuelle a cessé d'exister. Mais le monde unipolaire, lui aussi, s’est montré un modèle inefficace.
D’après le journal « Gazeta », le dernier Premier-ministre de la RDA Lothar de Maizière trouve que le mur de Berlin est déjà parti peu à peu dans le passé. Il y a des gens d’une génération plus âgée, qui se sentent encore des habitants de l’autre pays et se rappellent parfaitement le Mur. Mais il y a une jeune génération, qui le connaît seulement d’après les récits et se le représentent d’après les morceaux du Mur vendus dans des magasins de souvenirs à Berlin
Le président Dmitri Medvedev a déclaré : «Nous espérions que la disparition du Pacte de Varsovie serait accompagnée d’un autre degré de l'intégration de la Russie dans l'espace européen. Finalement, qu’est-ce que nous avons reçu ? L'OTAN — c'est tout de même un bloc, dont les missiles sont pointés vers le territoire russe. C'est un bloc militaire», écrit le journal « Rossiiskaia Gazeta». Au bout de presque deux décennies après la désagrégation de l'Union Soviétique, beaucoup de choses ont changé dans la vie de la Russie. D'ailleurs, à l'Ouest, le développement de la démocratie russe n’est pas toujours estimé positivement.
Avant la visite à Berlin, le président de Russie Medvedev a donné une interview à la revue allemande « Spiegel ». Selon le journal "Vremia Novostieï", il a déclaré que la Russie et l'Europe avaient les mêmes valeurs. En répondant à la question sur son attitude envers Mikhaïl Gorbatchev, qui était le premier président de l'URSS au moment où l'Allemagne s’était t réunie et l'Union Soviétique s’était désagrégée, Medvedev était réservé et correct. De plus, quant à l’appréciation de la désagrégation de l'Union Soviétique, Medvedev avait une opinion un peu différente de celle du Premier ministre Poutine, qui appelait auparavant cet événement comme «le plus grand accident géopolitique du XX siècle». Mais pour ce qui est de Staline, Medvedev s'est exprimé catégoriquement. D'après lui, «du point de vue du droit, la destruction d’une quantité immense de compatriotes sous des prétextes politiques ou économiques imaginaires, c’est un crime. Malgré les succès économiques que nous avons atteints alors, malgré un bon mécanisme de gestion étatique, une réhabilitation des personnes, impliquées dans les crimes, est impossible».