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23 novembre 2014 7 23 /11 /novembre /2014 21:55

 

 

       La Cour constitutionnelle de Russie a rendu public son verdict de ne pas appliquer après le 1er janvier lorsqu’expire le moratoire la peine capitale qui est toujours prévue dans le Code pénal.

 

       Selon le journal « Vremia Novostei », plusieurs législateurs estiment qu’il ne faut pas se hâter d’annuler la peine de mort. Il faut se fonder sur la situation et l’état d’esprit dans la société. La crise aggrava la criminalité. Les milieux publics ne soutiennent pas l’annulation de la peine de mort. L’opinion de la communauté européenne ne saura pas être décisive en la matière. L’institution des cours d’assises dans l’ensemble du territoire de la Russie n’est pas un fondement pour annuler la peine de mort, estime la Cour constitutionnelle. Ainsi, le moratoire est prorogé et sera en vigueur jusqu’à ce que la Russie renonce à ses engagements en vertu de la Convention ou révise le deuxième chapitre de la Constitution par le biais de la Conférence constitutionnelle. Le statu quo est maintenu des années durant. Les délais de ratification ayant expiré depuis longtemps, les partenaires européens de la Russie n’adressent pas pour le moment d’ultimatums.



Commentaire



       Un commentaire du premier adjoint au premier vice-président du Comité pour la législation de la Douma d’Etat Vladimir Grouzdev.

 

       A mon a vis, c’est une décision logique. L’évaluation des actes légaux internationaux conclus par la Fédération de Russie avec les pays étrangers ne relève pas de la compétence de la Cour constitutionnelle. En répondant à la question posée par la Cour suprême si les tribunaux ont le droit de prononcer les arrêts de mort, la Cour constitutionnelle a formulé sans ambages sa position coïncidant avec celle du Comité pour la législation de la Douma d’Etat. Autrement dit, les actes légaux internationaux signés par la Russie doivent être observés jusqu’à leur ratification. La Russie doit s’abstenir dans ce cas d’appliquer la peine de mort. Il est possible que les autorités russes ratifient le protocole N 6 du Conseil de l’Europe annulant la peine de mort. La Douma d’Etat apportera dans ce cas les correctifs au Code pénal. En cas de reprise de l’application de la peine capitale il faudra suspendre la participation au protocole N 6 et le président responsable des relations internationales de la Russie devra faire la déclaration appropriée.

 

C’était un commentaire du premier vice-président du Comité parlementaire pour la législation Vladimir Grouzdev.

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 17:14

       Le président Dimitri Medvedev est intervenue avec une déclaration touchant la situation sur les routes de Russie et dans le monde lors d’une conférence internationale ministérielle sur la sécurité routière. Suivant les prévisions, si on ne parvient pas à redresser la situation, vers 2020 les accidents de route deviendront l’une des principales causes de la mortalité, écrit le journal « Gazeta ». La raison essentielle des accidents réside dans les infractions au Code de la route : régime de vitesse, conduite en état d’ivresse, manque de culture de conduite. Le comportement du conducteur est un thème à part. Mais les erreurs humaines doivent être compensées par le système de sécurité du véhicule. En conséquence, il faut contrôler en permanence l’état des moyens de transport routier. De plus, il est nécessaire d’élaborer un système de mesures, afin d’assurer la sécurité routière, et à cet effet , de coordonner les efforts internationaux. En dépit des assurances de hauts responsables et des injections de nombreux milliards, les autoroutes en Russie ne sont pas devenues des voies normales de communication. Seul l’achat des voitures étrangères, répondant aux normes contemporaines de sécurité, permet de réduire la mortalité dans les accidents. Là, où les conducteurs se trouvent au volant d’un véhicule de fabrication nationale, le risque est plus grand de trouver la mort dans un accident, conclut le périodique « Gazeta ».



        Les autorités israéliennes ont dressé un bilan de l’année « sans visa » avec la Russie. Comme le précise le quotidien « Novyé Izvestia », l’anniversaire de l’adoption d’une telle mesure était marqué en septembre, mais ce sont les données pour le mois dernier qui étonnent. Pour la première fois il y a eu en Israël plus de touristes, venus de Russie que d’Amérique : 58 mille contre 49 mille respectivement, bien qu’avant l’Amérique détenait toujours les positions de leader sur ce plan. Fait curieux, on voit parallèlement grandir le nombre de touristes russes visitant la Syrie voisine, se trouvant formellement en état de guerre avec l’Etat hébreu. Le flux de touristes russes en Israël a augmenté de 15 %. « Une telle croissance nous rend admiratifs, et désormais nous comptons dépasser le chiffre de 400 mille touristes russes », a commenté cette statistique pour « Novyé Izvestia » l’ambassadeur d’Israël en Russie Anna Azari. « Quand on adoptait un régime sans visa, on espérait attirer des touristes de Russie, mais quelques mois après la crise financière mondiale a éclaté, et en janvier-février notre pays a mené une opération militaire à Gaza, et nous craignions que la mesure ne soit sans effet. Nous ne pouvons que nous réjouir que des événements aussi graves n’ont rien entravé », a remarqué Mme Azari.



        Les résultats des sondages, effectués par Price-waterhouse Coopers auprès de plus de 3 000 sociétés de quelque cinquante pays, ont montré qu’en moyenne un tiers d’entre elles avaient été victimes ne serait-ce qu’une fois d’un crime économique grave. D’après le journal « Vedomosti », la Russie y est en première position avec un niveau de 71 %. Plus de 4 millions de personnes morales sont enregistrées actuellement en Russie. Les crimes économiques se chiffrent à environ 400 000 par an. La plupart d’entre eux sont commis par des agents et intermédiaires et non par des employés de ces sociétés. Rares sont les crimes économiques graves à être perpétrés sans un soutien des organes de régulation, de maintien de l’ordre ou judiciaires. La corruption et la bureaucratie évincent le business dans un terrain illégal. A cause d’elles il devient de plus en plus problématique de gagner honnêtement de l’argent, parce qu’on doit partager avec des fonctionnaires. D’ailleurs, les entrepreneurs eux-mêmes ne dédaignent pas de violer la loi : blanchiment de l’argent, fraude fiscale, contrebande, crédits non-remboursés. Rien d’étonnant que de nombreux chefs d’entreprises s’attendent à des actions illégales de la part de leurs partenaires, concurrents, voire employés, remarque « Vedomosti ».

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 17:09
Date de naissance :
24 octobre 1981
Date de vœux :3-copie-4.jpg
12 septembre 2003
Pays :
France
Biographie :

        Le Hiéromoine Alexandre est né le 24 Octobre 1981 à la région de Stavropol. En Juin 1997, il a obtenu une médaille d'or terminant les études secondaires. 


       De 1997 à 1998. était dans la fraternité du Monastère de la Sainte Trinité Ipatiev à Kostroma. De 1998 à 2001. a étudié à l'Université de Toulouse (France) à la Faculté de Philosophie et de théologie, et en même temps à l'Institut de Théologie Orthodoxe saint-Serge à Paris.

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 17:04

Moscou, 16 décembre

 

  185680702.jpg     L'ex-premier ministre russe Egor Gaïdar, économiste de renom et idéologue des réformes menées dans les années 1990 sous le président Eltsine, est décédé ce matin à l'âge de 53 ans, a annoncé mercredi à RIA Novosti Guennadi Volkov, conseiller de Gaïdar.

Interrogé sur les causes de la mort, M.Volkov a répondu qu'elle était due à un thrombus. 

       Né à Moscou en 1956, Egor Gaïdar fut un des idéologues des réformes économiques radicales du début des années 1990 visant à assurer la transition du modèle socialiste vers l'économie de marché. En 1991-1994 il a rempli des fonctions importantes au sein du gouvernement, occupant notamment le poste de premier ministre par intérim. 

       De 1993 à 1995 et de 1999 à 2003 il a été député de la Douma (chambre basse du parlement russe). M.Gaïdar dirigeait l'Institut de l'économie de transition.

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 17:00

Tbilissi, 16 décembre

 

  185680105.jpg     L'ambassadeur géorgien à Varsovie Konstantin Kavsaradze a démenti que des réfugiés, dont des ressortissants géorgiens, aient détourné un train en Pologne: ils n'avaient pas de billets et ont refusé de quitter le train, a-t-il affirmé dans un entretien accordé au téléphone à la chaîne géorgienne Rustavi-2.

       "Ces personnes, qui étaient environ 200 dont une trentaine de Géorgiens, n'avaient pas de billets de train qu'ils ont refusé d'acquérir. Puis ils ont refusé de quitter le train. D'ailleurs, ces personnes n'avaient pas de cartes d'identité sur elles", a expliqué l'ambassadeur géorgien.

       Selon l'ambassadeur, "en cas de violation de la législation polonaise, Varsovie est en droit de reconduire les citoyens géorgiens en Géorgie, le temps d'examiner leurs demandes d'attribution du statut de réfugié".

       230 réfugiés du Caucase, dont des Géorgiens, ont fait irruption mardi dans un train en gare de Legnica (sud-ouest de la Pologne) pour se rendre, selon leurs propres affirmations, à Strasbourg où ils s'apprêtaient à se plaindre auprès de la Cour européenne des droits de l'homme des mauvaises conditions de vie dans les centres d'accueil polonais pour réfugiés.

       Selon les médias, les ressortissants géorgiens et russes (originaires de Tchétchénie et d'Ingouchie) ont exigé de leur accorder le statut de réfugié sans plus tarder, ainsi que d'améliorer la qualité des repas.

       Le train en direction de Dresde a été bloqué à la frontière polono-allemande à Zgorzelec. A l'issue de longues négociations à la frontière allemande la police les a obligés à quitter le train.

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 16:56

 

 

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 15:14

Bangkok, 16 décembre

 

   185663939    L'équipage de l'avion Il-76, saisi à Bangkok alors qu'il transportait illicitement des armements nord-coréens à son bord, risque la peine capitale, a annoncé mercredi le quotidien Bangkok Post se référant à la police du pays.

       "Le chef de la direction de la lutte contre le crime a déclaré hier qu'ils (les membres de l'équipage) seront accusé de recel d'explosifs, un délit pour lequel les peines prévues vont de deux ans de prison à la peine capitale", lit-on dans le journal.

       Un appareil Iliouchine-76 en provenance de Corée du Nord transportant environ 35 tonnes d'armes a été bloqué le 12 décembre à l'aéroport international Don Mueang de Bangkok où il s'était posé pour faire le plein de kérosène.

        L'équipage composé d'un Biélorusse et de quatre Kazakhs, placé en détention provisoire, a été accusé d'avoir fourni de fausses informations sur la nature du fret, recelé des armes et tenté de les transporter illégalement via la Thaïlande.

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 15:12

Copenhague, 15 décembre

 

  185530755.jpg    Après avoir appelé les participants à la conférence sur le réchauffement planétaire de Copenhague à créer les assises d'un nouvel accord climatique, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a souligné que cette démarche devait être entreprise sans tarder.

       "Notre objectif est de jeter les fondements d'un accord juridiquement contraignant, accord qu'il faut signer au plus vite en 2010. Nous n'aurons pas assez de temps pour réfléchir. On ne négocie pas avec la nature", a-t-il déclaré en inaugurant les négociations de haut niveau à la conférence sur le climat.

       Selon le secrétaire général de l'ONU, plus le document adopté dans la capitale danoise sera fort, plus vite il donnera naissance à un accord contraignant.

       "Je sais que chaque leader présent à Copenhague subit la pression des problèmes nationaux et de la politique intérieure de son pays (...) Or, le moment actuel nous incite à chercher un consensus", a-t-il affirmé.

        Il a salué la volonté des pays industrialisés de verser près de 10 milliards de dollars par an au "Fonds vert de Copenhague" au cours des trois années à venir.

       "Ces ressources nous aideront à obtenir des résultats réels", a fait remarquer M.Ban Ki-moon. Et de conclure: "L'avenir commence aujourd'hui".

        Lors du sommet de l'UE, le 11 décembre dernier, les dirigeants des pays membres de l'Union européenne ont convenu d'affecter 10 milliards de dollars par an jusqu'en 2012 en vue d'aider les pays les plus pauvres à combattre les conséquences du réchauffement climatique.

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 15:07
  7100871-10877977.jpg      La commission spéciale du Sénat sur la réforme territoriale a modifié mardi la nouvelle carte des régions dessinée par l'Assemblée. Elle propose 15 régions au lieu de 13, et une région Alsace. 

 
        A quoi ressemblera vraiment cette nouvelle carte des régions ? Réuni mardi en commission spéciale sur la réforme territoriale, le Sénat a modifié la carte dessinée par l'Assemblée nationale, proposant 15 régions au lieu de 13 et créant une région Alsace. La région Alsace est ainsi séparée d'une grande région qui l'englobait initialement avec les régions Champagne-Ardenne et Lorraine. 

La commission du Sénat a également rétabli les régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, que la carte de l'Assemblée unifiait. La région Centre est nommée Centre-Val de Loire, selon le Sénat. Mais ce n'est pas tout, le Sénat a également rétabli la possibilité pour deux départements de fusionner. La commission a aussi modifié les conditions de changement de région pour un département. 
 

Deuxième lecture à partir du 28 octobre

       Les membres de la commission ont par contre maintenu le nombre de conseillers régionaux et approuvé la date des élections départementales les 22 et 29 mars. L'examen du texte en deuxième lecture commencera en séance plénière au Sénat le 28 octobre, après une déclaration du Premier ministre Manuel Valls sur l'ensemble de la réforme. 
France info
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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 15:03
Dans Famille chrétienne, Antoine Pasquier démonte le double jeu de Manuel Valls sur la fin de vie :
  thumb.small.euthanasie0     "Manuel Valls promet aux radicaux une loi sur la fin de vie. La commission Claeys-Leonetti poursuit ses auditions. Et le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) rend son rapport le 23 octobre. 

 

        Sur la fin de vie, Manuel Valls souffle le chaud et le froid en fonction de ses interlocuteurs. Ses alliés du Parti radical de gauche (PRG), irréductibles partisans d’une aide active à mourir, menacent de quitter le gouvernement ? Il leur promet d’aller « au-delà de la loi du 22 avril 2005 », dite Leonetti [...] Étrange promesse politique et électoraliste alors que le même Manuel Valls avait assuré, dix jours plus tôt dans un entretien au quotidien La Croix, sa volonté de sortir le sujet « de l’arène politique traditionnelle ». Depuis son arrivée à Matignon, Manuel Valls avait dit et répété que, sur ce sujet, le gouvernement ne passerait pas en force. « Un consensus peut être trouvé dans le prolongement de la loi Leonetti », avait-il déclaré le 8 avril 2014, lors de son premier discours de politique générale. 

        Le Premier ministre marche sur des œufs, et il le sait. Il ne veut pas commettre les mêmes erreurs que son prédécesseur lors des débats sur le « mariage pour tous » où les représentants des cultes avaient été traités avec un mépris non dissimulé, et les voix discordantes muselées. Pour aboutir à ce consensus, Manuel Valls a confié, au début de l’été, la réflexion sur la fin de vie à deux députés expérimentés : Jean Leonetti (UMP) et Alain Claeys (PS). « Il importe que ces questions soient abordées dans un esprit de rassemblement », est-il écrit noir sur blanc dans leur lettre de mission. 

[...]       À l’issue des auditions qu’elle conduit chaque mercredi depuis la mi-septembre, la commission remettra une « ébauche de proposition de loi » au Premier ministre le 1er décembre. Au gouvernement ensuite de décider s’il suit les pistes avancées soit sous la forme d’un projet de loi soit en renvoyant la responsabilité aux assemblées. [...] 

        Dans sa lettre de mission, le gouvernement a fixé trois axes de travail aux deux députés : le développement des soins palliatifs, l’amélioration des directives anticipées et la définition des conditions dans lesquelles « l’apaisement des souffrances peut conduire à abréger la vie ». 

• Sur la première question, il n’y a pas débat. Outre l’accroissement des moyens mis à leur disposition, les soins palliatifs ont besoin d’être mieux connus du grand public, davantage diffusés auprès des professionnels de santé, leur recherche plus développée et leur enseignement généralisé dans les facultés de médecine. [...] 

• Sur les directives anticipées, Jean Leonetti espère aboutir à « une rédaction consensuelle » afin de rendre ce document détaillant les dernières volontés médicales du patient « plus contraignant et plus facile à rédiger ». [...] 

• Le troisième axe fixé par François Hollande et Manuel Valls est le plus débattu et le plus sujet à interprétation. Que recouvre-t-il vraiment ? Suicide assisté, euthanasie ? Même les deux parlementaires semblent en désaccord sur ce point. « Je ne vois pas comment notre lettre de mission pourrait intégrer le suicide assisté », balaye d’un revers de la main Jean Leonetti, alors que son collègue pousse pour que le recours au suicide assisté soit débattu. [...]" 

         Du côté de la Conférence des évêques de France, Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, a été nommé par le Conseil permanent, responsable d’un groupe de travail sur la « fin de vie ». Il va mettre en place un groupe de travail et  créer un blog sur ce thème. 

Michel Janva
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