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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 19:25

       2922221087 1 3  Au temps de la persécution de Dèce (vers 250), le gouverneur d'Achaïe, Antipater, fit un jour irruption dans l'église où les Chrétiens célébraient la Fête de la Nativité1, dans le but d'arrêter ceux qui étaient les plus en vue et de les contraindre par la torture à sacrifier aux dieux de l'Empire. Myron, Prêtre aimé de tous pour sa douceur et sa noblesse, et qui avait été autrefois ami d'Antipater, se précipita alors vers le magistrat et l'invectiva violemment. Puis il se tourna vers les fidèles et les exhorta à rester fermes sur la "Pierre de la Foi", en ayant confiance que le Christ leur accorderait non seulement le courage de résister aux tyrans, mais encore le Royaume des Cieux. Furieux Antipater se retira en donnant l'ordre d'arrêter le Saint, qu'il fit comparaître ensuite devant lui au forum situé près du temple de Dionysios. Comme le magistrat le sommait de sacrifier à ce dieu, Myron lui répondit qu'il ne reconnaissait comme seul souverain que le Dieu Tout-Puissant qui siège dans les cieux. On l'étendit sur un chevalet pour l'écorcher vif; mais, surmontant la souffrance, le Saint chantait des Psaumes et répétait: « Je suis Chrétien, je ne sacrifierai pas! » Le gouverneur le fit ensuite jeter dans une fournaise ardente, dont la flamme s'élevait à plus de cinquante coudées. Recouvert par la Grâce, le valeureux Martyr n'en souffrit aucune brûlure et s'écria: «Nous sommes passés par le feu et par l'eau, puis Tu nous as conduits au lieu du rafraîchissement » (Ps. 65/12). A sa prière, la flamme se répandit au-dehors et réduisit en cendres cent cinquante idolâtres qui se tenaient là. Le gouverneur s'enfuit en criant à ses gardes de ramener le Saint en prison.

           Le soir venu, après s'être entretenu avec ses conseillers, Antipater fit conduire le Martyr sur l'agora. De prime abord il ne put le reconnaître tant son visage était brillant de lumière, mais Myron lui ayant assuré que c'était bien lui, Antipater le condamna à avoir toute la peau découpée en lanières. Tandis que les bourreaux lui découpaient la chair, des épaules aux pieds, le valeureux Martyr chantait: « J'ai attendu ardemment le Seigneur et il m'a prêté attention... » (Ps. 39:1). Puis, prenant en main un lambeau de peau sanglante, il le jeta au visage du tyran et dit: « Impie, tu le délectes de ce spectacle. Sache cependant, que j'endure ces tourments avec aisance, à cause de l'espérance que je nourris. Quant à toi, tu n'en remporteras qu'un châtiment éternel... ». Les bourreaux s'employèrent à faire redoubler ses souffrances, mais le Saint restait imperturbable, le regard fixé vers le ciel. En réponse à sa prière, une voix se fit entendre de tous les assistants, disant: « Ton combat va bientôt s'achever. Un trône t'es préparé dans les Cieux. »

          Ramené en prison, Myron fut ensuite jeté aux bêtes dans l'amphithéâtre. Armé du signe de la Croix, il se tint devant les fauves, qui n'osèrent pas s'approcher et le respectèrent comme Adam avant la chute. Une lionne indomptée ayant été lâchée contre lui, elle vint se prosterner à ses pieds et trancha ses liens au moyen de ses crocs. Elle prit ensuite une voix humaine, pour annoncer au magistrat sa fin prochaine, tandis que le peuple poussait de grands cris d'admiration. Antipater, pris de panique devant tant de prodiges, se donna alors la mort de ses propres mains. Saint Myron fut ensuite transféré à Cyzique, où, après avoir montré au gouverneur son inébranlable confiance en Dieu, il eut la tête tranchée.

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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 19:00

     2921660617 1 3     Né en 1654, Saint Constantin fut élevé par son oncle Constantin Cantacuzène et reçut une éducation raffinée. Le 29 octobre 1688, il fut élu, par l'assemblée des boïars, voévode de Valachie qu'il gouverna pendant vingtcinq ans, avec douceur et patience, se comportant en toute chose dans l'esprit de l'Evangile. Et, grâce à un habile jeu d'alliances diplomatiques, il réussit, malgré les pressions exercées par les Turcs, à élever son pays au rang des grandes puissances. Il fonda de nombreuses Eglises et Monastères en Valachie et répandit ses munificences sur le reste du monde orthodoxe, notamment le Mont Athos. Agé de soixante ans, il fut arrêté le Grand Jeudi 1714, à Bucarest, sur ordre du sultan Ahmed III, qui était avide de s'emparer de ses richesses ; mais, à leur grand dépit, les hommes du sultan ne trouvèrent dans le palais qu'un peu d'argent. En disant adieu à ses proches, après avoir désigné son successeur, le prince Constantin déclara: « Si cette épreuve vient de Dieu à cause de mes péchés, que Sa volonté soit faite. Mais s'il s'agit d'un effet de la méchanceté des hommes qui veulent ma perte, que Dieu pardonne à mes ennemis... ». Amené à Constantinople avec toute sa famille et son fidèle conseiller et trésorier, lanache Vacarescu, ils endurèrent toutes sortes de tortures et de mauvais traitements pendant quatre mois. Après avoir soumis le prince au supplice de la roue, on lui appliqua une couronne incandescente sur la tête, puis on lui enfonça des clous dans les mains et les pieds. Le juge proposa aux détenus d'avoir la vie sauve à la condition de se convertir à l'Islam, mais Constantin et ses enfants restèrent inébranlables dans leur confession de la vraie foi, et déclarèrent qu'ils étaient prêts à la mort. Condamnés à la peine capitale le jour de la Dormition, on les sortit de prison pour les conduire, pieds nus et vêtus d'une seule chemise, comme les derniers des malfaiteurs, au lieu de l'exécution près du palais du Saraï, où se tenaient le sultan, son vizir et les ambassadeurs des grandes puissances européennes. Devant le cortège marchait le plus jeune fils du prince, Matthieu, âgé de douze ans. Les condamnés ayant été agenouillés en rang, le prince Constantin leur déclara: « Mes enfants, ayez courage! Nous avons tout perdu en ce monde. Sauvons au moins nos âmes, en lavant nos péchés dans notre sang... Voyez tout ce que le Christ a subi pour nous. Que votre foi glorieuse ne soit pas ébranlée en cette heure... » Les têtes des trois fils aînés et du conseiller du prince étant tombées, quand vint le tour de Matthieu, l'enfant prit peur et promit de devenir musulman. Son père réveilla aussitôt son courage en ces termes : « Il est préférable de mourir mille fois, plutôt que de trahir notre foi que personne ne pourra nous ravir ». L'enfant se raffermit alors et offrit doucement sa tête au glaive du bourreau, en disant: « Je veux mourir Chrétien. Frappe! »

            Les corps des six Martyrs furent jetés dans les eaux du Bosphore, tandis que leurs têtes étaient accrochées à des piques à l'entrée du Saraï. Après trois jours, elles furent jetées à la mer, mais, sur ordre du Patriarche, des Chrétiens les récupérèrent et les déposèrent dans l'île de Halki. L'épouse du Prince-Martyr, Marika, et les autres membres de la famille, qui étaient restés en prison, échappèrent à la mort grâce à une énorme rançon versée par des Chrétiens. Rentrée dans son pays après bien des péripéties, la princesse réussit à faire transférer à Bucarest les précieuses Reliques de son époux et de ses enfants en 1720. Elles furent déposées dans l'église Saint-Georges-le-Nouveau, que le prince avait fondée.

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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 19:00

         St Diomède
St Chérémon de Scété
St Alcibiade
Sts Séraphim, Dorothée, Jacques, Dimitrios, Basile et Saranthée à Mégares
St Joachim d'Osogovsk
St Raphaël du Banat

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