L'épisode du tireur fou est emblématique car il montre la dérive du système.
Rappelons sommairement les faits. Un individu fait une apparition dans les locaux de BFMTV, dans le journal libération où il tire sur reporter photographe ; enfin il s'attaque à une banque…et il est finalement arrêté. Son équipée dure quelques jours.
Les premières nouvelles laissaient penser que l'homme était blanc… Du coup… L'artillerie lourde de la gauche bien-pensante se préparait, Dupont Lajoie allait passer un sale quart d'heure.
Patatras … Tout s'effondre… Il est arabe et d'extrême gauche… Rétro pédalage de la bien-pensance, nuage de fumée, silence assourdissant des médias.
Curieusement personne ne demande la dissolution des groupes d'extrêmes gauches. Personne ne fait amende honorable. Quel contraste avec l'affaire Méric par exemple. Ceci a été relevé par certains commentateurs, heureusement.
J'ai lu sur Internet les articles liés à l'affaire. J'ai examiné certaines vidéos. Notamment celles où Jacques Bompart exprime un constat à l'assemblée nationale et l'on peut voir que son intervention est brutalement coupée par le président de l'Assemblée nationale et qu'il est hué par la gauche.
A l'évidence ceci démontre qu'il y a connivence ou complaisance de la part de la gauche vis-à-vis de l'extrême gauche.
Mais cette affaire démontre plusieurs choses :
Que la société française est fractionnée, profondément, durablement.
Que le système politico-médiatique est à sens unique… Sans état d'âme. Son rouleau compresseur ne connaît qu'une seule direction la marche en avant.
Que l'idéologie dominante est bien mortifère et qu'elle ne repose pas sur le sens critique et l'analyse objective, contrairement à tout ce qu'on prétend : son fondement reste le mensonge et la manipulation.
La survie de la liberté ne réside en fait que dans nos petits canaux d'information, à condition bien sûr que la ré-information soit diffusée et c'est à chacun de nous d'assurer ce rôle, c'est notre responsabilité individuelle.
Et finalement si rien n'a pu dessiller les yeux de nos contemporains lobotomisés c'est que le mensonge est implanté au plus profond de nos cerveaux : « tous n'en mourraient pas mais tous étaient atteints. »…Insidieusement nous glissons vers 1984. À nous donc, là où nous sommes d'être les veilleurs voire les éveilleurs.
Le gardien de phare