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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 22:52

Moscou, 9 avril

 

 186435096.jpg        L'étape suivante des efforts visant à garantir la stabilité dans le domaine des armements nucléaires après la signature du traité russo-américain START doit consister à associer les autres puissances nucléaires à ce document, estime Sergueï Rogov, directeur de l'Institut des Etats-Unis et du Canada affilié à l'Académie des sciences de Russie.

        Les présidents Dmitri Medvedev et Barack Obama ont signé jeudi à Prague le nouveau Traité de réduction et de limitation des armements stratégiques offensifs (Traité START). Les parties ont convenu de réduire d'un tiers le nombre total de charges par rapport au traité analogue signé en 2002 à Moscou, en les portant à 1.500 pour chaque partie (contre 1.700 à 2.200 aux termes du traité de Moscou). S'agissant des vecteurs stratégiques, leur plafond sera abaissé de plus de deux fois: jusqu'à 800 unités.

         "On ne peut évidemment pas considérer le nouveau traité comme un mécanisme susceptible de garantir la stabilité stratégique dans un monde multipolaire. Mais il constitue une étape importante dans ce sens. L'étape suivante - qui est absolument nécessaire - consiste à associer les autres puissances nucléaires au processus de réduction des arsenaux stratégiques offensifs", a déclaré vendredi M.Rogov lors d'une conférence de presse à Moscou.

Selon lui, d'ici 10 à 15 ans, la Chine pourrait rattraper la Russie et les Etats-Unis pour le nombre d'armes nucléaires.

"La politique de l'Inde est également très ambitieuse", a constaté l'expert.

          Il est toutefois persuadé que les autres Etats nucléaires n'adhéreront pas dans un avenir proche au nouveau traité russo-américain.

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