Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 16:52

   thumb.small.carl_lang_agrif.jpg      L’association politique de malfaiteurs budgétaires qui gouverne la France depuis 1974 vient de franchir une nouvelle étape dans la fuite en avant fiscaliste. Après des décennies de racket fiscal obligatoire imposé par l’Etat aux Français, nous entrons, avec ces nouvelles mesures gouvernementales d’impôts et de taxes dans l’ère de la répression fiscale.

 

        La dictature fiscale d’un Etat omnipotent et dépensier, champion de la zone euro des dépenses publiques (56% du PIB en 2009), fait payer lourdement aux Français les conséquences de trente ans de gaspillages publics, d’étatisme triomphant, de collectivisme rampant, de démagogie socialisante, d’immigration ruineuse et d’idéologie mondialiste.

Le plus grave est que cette politique répressive ne fera qu’aggraver la situation économique de la France et affaiblir le niveau de vie des Français, sans rien résoudre du poids insupportable de la dette publique et des déficits, de l’absence de croissance et du chômage.

La pseudo règle d’or du retour à l’équilibre budgétaire n’est évidemment qu’une nouvelle mascarade médiatique. Le premier ministre annonce avec beaucoup de gravité, un plan de réduction d'1 milliard d’euros du déficit budgétaire en 2011 et de 11 milliards d’euros en 2012 : il se trouve que le 6 juillet 2011, le Parlement a adopté le projet de loi de finances rectificative pour 2011 en faisant passer le déficit budgétaire de 91,6 milliards d’euros à 92,3 milliards d’euros, soit une augmentation de 700 millions. Où était donc, il y a un mois, la volonté gouvernementale et parlementaire de retour à l’équilibre budgétaire ?

En vérité, la France qui se situe dans le top 5 mondial pour le taux de prélèvements obligatoires et en tête de la zone euro pour le taux des dépenses publiques, n’est jamais sortie du socialisme et de l’étatisme.

Puisque les Français sont contraints par l’Etat de se serrer la ceinture, exigeons que l’Etat et les collectivités locales commencent par montrer l’exemple.

Partager cet article
Repost0

commentaires