2 avril 2011
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L'abandon de son mandat de conseillère municipale d'HENIN-BEAUMONT est programmé depuis toujours.
Marine Le Pen était cumularde depuis 2008, mais pouvait se maintenir grâce à des manœuvres de procédure. Aujourd'hui elle est titulaire des mandats suivants :
- député européen depuis le 7 juin 2009
- conseillère municipale depuis l'élection partielle des 28 juin et 5 juillet 2009
- conseillère régionale depuis le scrutin des 14 et 21 mars 2010.
Les dispositions anti-cumul relatives aux députés européens prévoient que c'est le mandat le plus ancien, donc Marine LE PEN devrait perdre son mandat de député européen.
Toutefois le législateur, bon prince, permet à l’élu(e) cumulard(e) de faire un choix plus intéressant (et plus rémunérateur).
Bien que championne de l’ absentéisme au Parlement Européen on peut parier sans risque que Marine Le Pen gardera ce mandat très rémunérateur (12.000 € par mois, indemnité comprise).
Marine Le Pen devrait donc choisir entre la Région et Hénin-Beaumont.
Marine Le Pen a utilisé Hénin-Beaumont pour faire croire à son "enracinement" dans le Nord Pas de Calais, qu'elle avait abandonné en 2004.
A Hénin-Beaumont elle profitait du discrédit de la Gauche, de l'effacement de l'UMP et du dynamisme d'une équipe de militants locaux qui ont été sa caution militante. Elle bénéficiait surtout du soutien massif des médias.
Tout au long de ses campagnes elle a promis aux habitants d'HENIN-BEAUMONT qu'elle resterait parmi eux. Si, comme c'est prévisible, elle oublie ses promesses et abandonne sa place au Conseil municipal, on observera par quelle pirouette elle justifiera ce mépris de la "France d'en bas".
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