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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 01:17

 185531361.jpg       Le 24 avril

Le Figaro

La Russie réussit son retour sur les marchés obligataires

Moscou a levé sans peine 4,1 milliards d'euros à des taux raisonnables. L'opération a été sursouscrite.

Au moment où la Grèce peine à séduire les investisseurs, la Russie a effectué, cette semaine, un retour en fanfare sur les marchés obligataires. Pour la première fois depuis 1998, année de la grave crise financière qui avait ébranlé le pays, ce dernier a levé 5,5 milliards de dollars (4,1 Mds d'euros) à cinq et dix ans, dans le cadre d'un programme d'émissions obligataires de 7 milliards de dollars (5,2 Mds d'euros). Une opération officiellement destinée à soulager le déficit budgétaire.

L'offre a été sursouscrite au moins deux fois, attirant des investisseurs habituellement séduits par de la dette notée « triple A ». Le coupon servi 3,6 % pour des emprunts à cinq ans et 5 % pour des emprunts à dix ans est très raisonnable. « Il s'agit d'un événement significatif pour le marché émergent, qui marque le retour de la Russie sur les marchés internationaux », a déclaré Ed Parke, un analyste de l'agence Fitch.

Alors que les dirigeants russes achevaient leur road show auprès des investisseurs asiatiques et européens, cette semaine, le premier ministre, Vladimir Poutine, s'était employé à préparer les esprits. « Même si la crise n'est pas terminée, la récession l'est », avait déclaré le chef du gouvernement à la tribune du Parlement (Douma). Le déficit budgétaire, qui avait atteint 5,9 % en 2009, devrait être inférieur à 3 % du PIB en 2010 et s'estomper ensuite, avait-t-il ajouté. Pour sa part, la croissance devrait être largement supérieure à 3 %. En clair, la Russie est un pays solide et vertueux.

Malgré des difficultés persistantes d'accès au crédit, la reprise est si solide que plusieurs analystes ont mis en cause la nécessité d'un recours au marché afin de réduire le déficit. Les prix du pétrole sont revenus à des niveaux pratiquement similaires à ceux d'avant la crise, gonflant automatiquement les ressources budgétaires du pays. «La Russie n'a pas besoin tant que ça de cet argent », estime Chris Weafer, analyste de la banque Uralsib. Néanmoins, au plus fort de la crise financière, la Russie avait dû puiser dans ses ressources budgétaires énergétiques afin d'éviter un effondrement du système. Cette fois, Moscou préfère se couvrir, quitte à dépenser beaucoup plus tard, un argent aujourd'hui emprunté à taux très bas. Si les cours du pétrole confirment leur ascension, la Russie pourrait renoncer à lever sa seconde tranche d'obligations de 1,5 milliard de dollars (1,1 Md d'euros).

Le Monde

Medvedev n'exlut pas un deuxième mandat en 2012

Dimitri Medvedev pourrait se présenter à sa propre succession. "Si cela est nécessaire à mon pays et au maintien du processus engagé au cours des dernières années, je n'exclus absolument rien me concernant, y compris une participation à cette élection" déclare le chef de l'Etat russe au journal norvégien Aftenposten.

Pour Medvedev, deux conditions sont nécessaires pour qu'il s'engage dans la course électorale dans deux ans. "D'abord, il faut au minimum que les résultats de mon travail soient acceptables pour nos concitoyens. Ensuite, nous devons être guidés par la volonté de réussir un résultat et non par le seul souhait de participer".

Le chef de l'Etat russe parviendra le mois prochain à la moitié de son mandat de quatre ans et, déjà,  se pose la question de savoir s'il sera candidat à sa succession ou s'il s'effacera devant son mentor, le premier ministre Vladimir Poutine. La plupart des Russes s'accordent pour penser que Poutine est l'homme qui tient effectivement les rênes du pouvoir et qu'il entend les conserver bien au delà de 2012.

Poutine a déjà indiqué que lui et Medvedev passeront un accord avant 2012 pour déterminer lequel des deux sera candidat. Certains analystes politiques suggèrent toutefois que les deux hommes pourraient se présenter l'un contre l'autre, mais les propos de Medvedev semblent sous-entendre qu'il n'envisage pas cette option.

L'Express

Moscou espère raffermir les liens avec Varsovie après le crash

Le président polonais Lech Kaczynski, sa femme Maria et 94 autres passagers, parmi lesquels de nombreux responsables politiques et de l'armée, sont morts dans cet accident dans l'ouest de la Russie alors qu'ils se rendaient aux célébrations du 70e anniversaire du massacre de Katyn.

"Nous réalisons pleinement que, d'un côté, c'est notre dette à la mémoire des morts et, de l'autre, que c'est un facteur qui définira le niveau de confiance entre la Russie et la Pologne pour les années à venir", a déclaré Ivanov au début de cette réunion portant sur l'avancée de l'enquête.

Les dirigeants des deux pays ont dit espérer que cette catastrophe serve de catalyseur à la réconciliation entre Moscou et Varsovie, divisés par une histoire commune tumultueuse et des différends sur la question de l'élargissement de l'Otan ou la présence de missiles de défense.

vanov a déclaré que des spécialistes russes travaillaient de concert avec leurs homologues polonais sur l'enquête. Ils ont retrouvé les "boîtes noires" avec les enregistrements de voix et de données et les 96 corps des passagers ont été identifiés.

"Seule la vérité nous donnera la possibilité de poursuivre le processus de rapprochement entre nos peuples, qui vivent ensemble le deuil de cette lourde perte", a-t-il dit.

Le ministre polonais de la Défense, Bogdan Klich, a exhorté pour sa part les enquêteurs à "accélérer le travail" tout en respectant "les principes d'ouverture et de transparence".

Le 25 avril

Le Monde
Les armes tactiques restent en Europe

Pas de retrait unilatéral. La position de l'administration Obama sur le devenir des armes nucléaires tactiques stationnées en Europe a été clarifiée lors de la réunion informelle des ministres des affaires étrangères des pays de l'OTAN qui s'est achevée, vendredi 23 avril, à Tallinn, en Estonie. La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a exclu que ces armes nucléaires tactiques (de courte portée, officiellement appelées " non stratégiques ") soient retirées sans geste réciproque de la Russie.

" Dans toute réduction - des arsenaux - , notre but doit être de rechercher l'accord de la Russie pour renforcer la transparence sur ses armes nucléaires non stratégiques en Europe et relocaliser ces armes loin du territoire des membres de l'OTAN ", a déclaré Mme Clinton, selon l'agence Reuters.

Les Etats-Unis conservent, depuis les années 1980, environ 200 armes tactiques déployées sur des bases aériennes de l'OTAN en Allemagne, Italie, Pays-Bas, Belgique et Turquie. La Russie, elle, dispose d'environ 2 000 armes tactiques déployées face à l'Europe, un héritage de la guerre froide.

L'administration américaine ne renonce en rien, formellement, à une réduction, un jour, du nombre de ces armes en Europe, dans le cadre de la politique de désarmement nucléaire voulue par le président Obama. Mais Washington doit tenir compte de l'avis de l'ensemble des alliés européens, qui sont divisés sur le sujet. Attirée par le discours de Barack Obama sur l'abolition de l'arme nucléaire, l'Allemagne a été en pointe ces derniers mois pour suggérer un retrait de ces armes tactiques d'Europe. La Norvège, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg l'on suivie.

Ces prises de position ont heurté la France, attachée à la dissuasion et à la dimension nucléaire de l'OTAN. Pour les pays d'Europe centrale et les Baltes, la présence de ces armes sur le continent a l'avantage d'assurer un " couplage " entre les Etats-Unis et leurs alliés.

Mme Clinton s'est voulue rassurante. " Tant que les armes nucléaires existeront, l'OTAN restera une alliance nucléaire ", a-t-elle dit. " La présence d'armes nucléaires en Europe est une partie essentielle d'une dissuasion crédible ", a renchéri le secrétaire général de l'Alliance, Anders Fogh Rasmussen.

Pourtant, début 2009, dans un rapport remis au secrétaire américain à la défense, Robert Gates, des experts avaient relativisé l'utilité de ces armes, jugées désuètes. Ils écrivaient que le " parapluie " américain sur l'Europe pouvait être assuré par d'autres moyens, comme des missiles de longue portée basés aux Etats-Unis.

L'administration Obama semble vouloir gagner du temps face aux divisions des alliés. Elle voudrait aussi arrimer son projet de bouclier antimissile à celui de l'OTAN. Et elle connaît les réticences des Russes à réduire leur stock d'armes tactiques. La Russie tient à sa force de frappe, qui compense l'infériorité de ses armements conventionnels. L'expert russe Sergueï Karaganov, proche du pouvoir, prévenait vendredi qu'ouvrir un débat sur les armes tactiques " ferait le jeu des ennemis de la réforme radicale de l'armée russe ".

Le 26 avril

L'Express

Medvedev à Oslo pour tenter de régler un différend frontalier

Le président russe est arrivé en Norvège pour une visite de deux jours qui devrait essentiellement porter sur un différend frontalier concernant une zone riche en hydrocarbures en mer de Barents.

Dmitri Medvedev a déclaré à la presse norvégienne qu'il était possible de parvenir à un accord. Le différend porte sur une zone maritime grande comme la moitié de l'Allemagne (environ 175.000 km2), riche en pétrole et en gaz naturel, qui est située à cheval sur les eaux territoriales russes et norvégiennes.

"Il faut trouver une solution qui permette de définir les deux zones. Je considère que cela est tout à fait possible", a déclaré Dmitri Medvedev au quotidien norvégien Aftenposten dans un entretien publié samedi.

Les deux pays étaient parvenus à un accord en 2007 sur une parcelle située dans le sud de la zone contestée. Selon le conseiller en politique étrangère du Kremlin, Sergueï Prikhodko, seule une petite partie doit encore faire l'objet d'un accord.

La zone se trouve entre le champ gazier de Chtokman côté russe - un réservoir immense qui pourrait répondre à la demande mondiale pendant un an - et deux champs pétrolifère et gazier prometteurs côté norvégien.

L'entreprise norvégienne Statoil ainsi que le français Total participent au développement du projet Chtokman conduit par le géant russe Gazprom et censé, à terme, permettre l'approvisionnement de gaz en Europe et de gaz naturel liquéfié aux Etats-Unis.

Dmitri Medvedv a déclaré à Aftenposten que l'enjeu était de déterminer une date pour le début de la construction du projet, en 2010 ou 2011.

Le Figaro

Russie/Kirghizstan: ex-ministre extradé

La Russie a extradé vers le Kirghizstan l'ex-ministre kirghiz de l'Intérieur Moldomoussa Kongantiev, a indiqué aujourd'hui le gouvernement intérimaire de ce pays d'Asie centrale, trois semaines après le soulèvement sanglant ayant entraîné la chute du président Kourmanbek Bakiev.

M. Kongantiev, dont on était sans nouvelle depuis qu'il avait été violemment pris à partie par des manifestants au début du mois, a été arrêté à Moscou avant d'être extradé vers le Kirghizstan et placé en détention provisoire, a dit le chef adjoint du gouvernement intérimaire Almazbek Atambaïev.

"Avec l'aide des services de sécurité russes, nous détenons l'ancien ministre Kongantiev", a ajouté M. Atambaïev lors d'une réunion du gouvernement à Bichkek, capitale kirghize, sans plus de précisions sur cette opération.

Aucune confirmation n'a pu être obtenue dans l'immédiat auprès des autorités russes.

M. Atambaïev a ajouté ne pas savoir comment l'ex-ministre a pu se réfugier à Moscou.

Le sort de M. Kongantiev avait suscité des spéculations lors des violents affrontements entre opposants et policiers début avril au Kirghizstan (85 morts, 2.000 blessés).

Le ministre s'était rendu le 6 avril à Talas, ville du nord-ouest, où des affrontements avaient opposé la police à des manifestants qui avaient fait irruption dans des bâtiments publics. Selon des informations contradictoires, M. Kongantiev avait été donné pour mort ou dans un hôpital à Bichkek.

Le gouvernement kirghiz intérimaire, dirigé par l'ex-ministre des Affaires étrangères Rosa Otounbaïeva, a indiqué la semaine dernière que M. Kongantiev était recherché pour avoir donné l'ordre à la police de Talas de tirer sur les manifestants.

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