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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 18:36

        Le samedi est le jour où l'Église a mis de côté pour la commémoration des chrétiens orthodoxes qui ont quitté cette vie dans l'espoir de la résurrection et la vie éternelle. Parce que la liturgie Divine ne peut pas être servi en semaine durant le Grand Carême, les deuxièmes samedi, troisième, et quatrième du jeûne sont nommés comme samedi de l'âme lorsque le défunt se souvient de la liturgie.

 

        En plus de la Liturgie, Lollyva (De blé ou de riz cuit avec du miel et mélangé avec des raisins secs, figues, noix, sésame, etc) est béni à l'église sur ces samedis. Le kollyva nous rappelle les paroles du Seigneur :

«Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul, mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit». (Jean 12 : 24) Le Lollyva symbolise la résurrection future de tous les morts. Comme Saint Syméon de Thessalonique (15 septembre) dit, l'homme est aussi une graine qui est plantée dans le sol après la mort, et sera ressuscité par la puissance de Dieu. Saint Paul parle aussi de ce (I Cor. 15:35-49).

 

        Il est aussi de coutume de faire l'aumône à la mémoire des morts. L'ange qui parlait à Corneille témoigne de l'efficacité de l'aumône : «Tes prières et tes aumônes ont monté comme un mémorial devant Dieu» (Act. 10 : 4).

 

         Des services commémoratifs pour les morts peut faire remonter à l'Antiquité. Le chapitre 8 des Constitutions apostoliques recommande des services commémoratifs avec Psaumes pour les morts. Il contient également une belle prière pour les défunts, en demandant que leurs péchés volontaires et involontaires soient pardonné, qu'il leur soit donné reste avec les Patriarches, les Prophètes et Apôtres dans un endroit où la douleur, la souffrance soupirant ont fui loin (Esa. 35 : 10). Saint Jean Chrysostome mentionne le service des morts dans une de ses homélies sur les Philippiens, et dit qu'il a été établi par les apôtres. St Cyprien de Carthage (Lettre 37) parle aussi de notre devoir de nous souvenir des martyrs.

 

        Les saints Pères témoignent également de l'intérêt de prières, offrant des services commémoratifs, des liturgies et des aumônes pour les morts (saint Jean Chrysostome, saint Cyrille de Jérusalem, saint Jean de Damas, etc.) Bien que les justes et ceux qui n'ont pas repenti et corrigé eux-mêmes peuvent recevoir des prestations et la consolation de la prière de l'Église, il n'a pas été révélé à quel point les injustes recevoir cette consolation. Il n'est pas possible, cependant, de transférer une âme d'un état de mal et de la condamnation à un état de sainteté et de bonheur à travers la prière de l'Eglise. St Basile le Grand points de remarquer que le temps de se repentir et le pardon des péchés est au cours de la vie présente, alors que la vie future est un temps pour le juste jugement et la rétribution (Moralia 1). Saint Jean Chrysostome, saint Grégoire le Théologien, et d'autres écrivains patristiques accord avec la déclaration de Saint-Basile.

 

        En priant pour les autres, nous portons à leur avantage, et aussi pour nous-mêmes, parce que «Dieu n'est pas injuste pour oublier votre travail et l'amour que vous avez montré pour son amour au service des saints ...» (Héb. 6:10) .

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