Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 20:28

        Saints Abramios et Marie sa nièce
Saints Cyril, Ménas et Ménaios
St Sabas le Stratylate

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 19:39

     2949617483 1 3    Saint Anastasie vécut à Rome sous le règne de l'empereur Dèce, de son successeur Valérien et sous le gouverneur de la ville, Probus (vers 256). Jeune et belle, dotée de tous les biens qui peuvent faire oublier les choses divines pour les préférer aux plaisirs de ce monde, elle renonça cependant à ce qui la retenait à cette vie pour embrasser la vie angélique dans un petit monastère de la capitale, sous la direction d'une moniale sage et pleine de vertu, Sophia. Comme le Diable voyait que la jeune Anastasie combattait vaillamment contre les assauts des passions de la chair, il décida de la tenter par l'épreuve ultime de la confession du Christ dans le sang. On la dénonça au gouverneur Probus comme impie effrontée qui refusait de rendre un culte aux dieux de la cité et méprisait ainsi la religion de l'état. Celui-ci envoya ses soldats la prendre dans la maison qui servait de monastère. La sage Sophia laissa partir sa disciple avec larmes, à la pensée de la perdre, mais avec joie aussi d'offrir au Christ une épouse parée de la robe aux couleurs variées et aux franges d'or des vertus (Ps 44:15). Devant le gouverneur Anastasie ne craignit pas de confesser audacieusement sa foi: assurant celui-ci que, puisqu'elle était déjà morte au monde par le renoncement et l'ascèse au nom de l'amour du Christ, les menaces des tortures et de la mort par le Martyre non seulement ne sauraient ébranler sa foi, mais encore la remplissaient de joie divine: car c'est ainsi qu'elle pourra être unie en plénitude au Christ Dieu. Le tyran, furieux de se voir ainsi vaincu avant que le combat ne commence, déchaîna sur la frêle jeune fille la férocité impuissante de ses bourreaux. On la frappa de multiples manières, on lui fracassa les membres par le supplice de la roue, on lui déchira les seins, et, finalement, on lui arracha sa langue qui ne cessait de rendre grâce à Dieu dans les tourments. C'est ainsi que Sainte Anastasie accomplit victorieusement le combat du Martyre. Sophia, avertie par un Ange, vint prendre ses Saintes Reliques, lesquelles se trouvent aujourd'hui pour leur plus grande partie au Monastère de Saint-Grégoire, au Mont Athos.

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 19:37

      2949445419 1 3    Saints Angelis, son frère Manuel et leurs cousins Georges et Nicolas vécurent en Crète au début du siècle dernier. Comme l'île était encore occupée par les Turcs, les quatre jeunes paysans étaient, comme beaucoup de leurs concitoyens, Chrétiens en secret. Ils portaient officiellement des noms turcs et se conformaient apparemment aux usages de l'Islam, mais en secret ils restaient fidèles à toutes les Traditions de la Sainte Eglise Orthodoxe. Pendant la guerre d'Indépendance, qui dura de 1821 à 1824, ils prirent vaillamment part au combat et ne craignirent plus alors de manifester leur foi. Mais, les Turcs ayant fait appel à l'aide des troupes égyptiennes, l'île fut reprise par les infidèles et les partisans pourchassés. Comme les receveurs des impôts passaient peu après dans les villages pour collecter les tributs imposés aux Chrétiens, les quatre jeunes gens se présentèrent d'eux-même pour payer leur dû, alors que tous les croyaient musulmans. Ils confessèrent qu'ils étaient Chrétiens depuis leur jeunesse et qu'ils n'attendaient que le moment de s'unir au Christ dans la mort. Ils furent décapités, en ayant tous les quatre jusqu'à leur dernier soupir le: «Seigneur, aie pitié», aux lèvres. Leurs Saintes Reliques abandonnées pendant trois jours à la risée publique dégagèrent une forte lumière. Elles furent recueillies par de pieux Chrétiens et accomplissent depuis de nombreux miracles.

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 19:35

        Ste Fébronia
St Cyriaque, Evêque de Jérusalem et sa mère Anne
St Athanase, Patriarche de Contantinople
St Dimitris, Métropolite de Rostov
St Job de Potchaev
St Arsène, Evêque de Petch

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 20:07

         Né au début du XIIIe siècle, dans une famille de paysans du village de Bassarabov, dans la région sud du Danube, qui appartenait alors au royaume de Bulgarie, Saint Dimitris entreprit dès son enfance de valeureux combats pour la vertu, par le jeûne et la prière. Un jour, comme il allait faire paître les vaches, il marcha sur un nid couvert par des herbes et écrasa les oisillons qui s'y trouvaient. Profondément affligé, il décida, en guise de pénitence, de laisser nu, pendant trois ans, été comme hiver, le pied qui avait été responsable de cet acte qu'il considérait comme un crime.

          Il se joignit ensuite à une communauté monastique, et après avoir été formé dans l'obéissance, il se retira dans la forêt et  établit sa demeure dans une grotte, près du fleuve Lomos, ignoré des hommes et présentant, jour et nuit, ses prières et ses larmes devant Dieu. Ayant connu à l'avance le jour de son décès, il s'allongea entre deux plaques de pierre et remit en paix son âme à Dieu. De longues années passèrent et tout le monde avait oublié l'existence de l'ascète, jusqu'au jour où, trois siècles après la mort du Saint, une inondation fit monter les eaux du fleuve jusqu'à la grotte. Le courant souleva les plaques de pierre et emporta son corps resté incorrompu, lequel se trouva enfoui dans la boue. Cent ans plus tard, le Saint apparut ensuite en rêve à une fillette paralysée, et lui ordonna de demander à ses parents de la transporter jusqu'à la rive du fleuve, pour y trouver la guérison. Une fois la nouvelle communiquée, une grande foule et le Clergé du diocèse accompagnèrent la famille jusqu'à l'endroit où, précédemment, des habitants de la région avaient aperçu une mystérieuse lumière. On se mit à creuser et, peu après, on découvrit le corps du Saint intact et rayonnant de la grâce du Saint-Esprit, qui guérit aussitôt la fillette. Il fut transféré en grande pompe jusqu'au village de Bassarabov, et d'autres guérisons eurent lieu, alors que le peuple était venu de toutes parts pour le vénérer. Le despote de Hongro-Valachie, ayant envoyé des Prêtres et des notables pour constater cette découverte miraculeuse, fit ériger une église dans le village, où le Saint accomplit pendant des années de nombreux miracles.

           Vers la fin de la guerre russo-turque (1774), l'armée russe étant parvenue à proximité du village, le général Pierre Saltikov ordonna de transférer en Russie les Reliques de Saint Dimitris, pour les mettre à l'abri d'une éventuelle profanation par les Turcs. Lorsque le cortège parvint à Bucarest, un pieux Chrétien, Dimitris Chatzi, qui était ami du général, ayant demandé de laisser au peuple roumain le corps de leur Saint compatriote, le général Saltikov acquiesça et prit seulement une main du Saint, qu'il envoya à la Laure des Grottes de Kiev. Le corps de Saint Dimitris fut alors placé dans la cathédrale de Bucarest, où il est vénéré depuis, à cause de ses nombreux miracles, comme le protecteur de la ville et de toute la Roumanie. Chaque année, le 27 octobre, une foule immense se rassemble à Bucarest pour célébrer, pendant trois jours, la fête de Saint Dimitris le Jeune et vénérer ses précieuses Reliques qui dégagent sans interruption un suave parfum.

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 20:05
         Ste Procla (Epouse de Pilate)
St Nestor le Chroniqueur des Grottes de Kiev
St André, Prince de Smolensk (Translation des Reliques)
Partager cet article
Repost0
22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 20:05

          St Glycon
Saints Artémidore et Basile
Ste Leptina

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 23:04

     2949115119 1 3   Saint Dimitrios vécut à Thessalonique sous le règne de Dioclétien et Maximien (284-305). Il descendait de l'une des plus nobles familles de la province de Macédoine et était admiré de tous, non seulement pour la noblesse de son origine et la grâce de son apparence physique, mais aussi pour sa vertu, sa sagesse et sa bonté, qui le rendaient supérieur aux vieillards. Expert en l'art militaire, il avait été nommé, malgré son jeune âge, général des armées de Thessalie et proconsul de Grèce par Maximien Galère, le César pour la Grèce et la Macédoine. Mais ces honneurs ne parvinrent pas à faire perdre à Dimitrios le sens des réalités les plus essentielles. Le cœur touché par la foi au Christ et comptant pour rien toute la gloire de ce monde, il passait le plus clair de son temps à enseigner et à interpréter publiquement la parole de Dieu. Sa parole était si convaincante et sa vie toute de justice, de paix et d'amour pour ses frères en était une telle application pratique, qu'un grand nombre de païens s'étaient convertis, malgré la persécution lancée par l'empereur contre les Chrétiens.

           Comme l'empereur Maximien venait de remporter de brillantes victoires contre les Scythes, de retour vers Rome, il s'arrêta à Thessalonique pour se faire acclamer par la foule et offrir des sacrifices d'action de grâces aux idoles. Certains païens de la ville, jaloux des succès de Dimitrios, profitèrent de la présence de l'empereur pour le dénoncer comme Chrétien. L'étonnement du tyran se changea en violente colère lorsqu'il apprit que Dimitrios ne se contentait pas de partager la foi des disciples du Christ, mais qu'il la propageait avec succès en profitant de sa place dans les assemblées officielles. Il fit comparaître Dimitrios et le fit enfermer dans un cachot situé dans les sous-sols malsains d'un bain qui se trouvait à proximité. Lorsque Dimitrios pénètra dans sa cellule, un scorpion approcha de son pied, se préparant à le piquer mortellement; mais, d'un simple signe de croix, le Saint le fit disparaître. On le laissa alors seul, dans l'humidité et les odeurs nauséabondes. Mais Dimitrios n'y prêtait pas attention, empli de joie qu'il était à la pensée de communier bientôt pleinement à la Passion salutaire du Seigneur; sa seule tristesse étant de devoir attendre la fin des festivités organisées pour le triomphe de l'empereur, pour accomplir son Martyre.

            Comme il était de coutume en de telles circonstances, Maximien avait organisé dans l'amphithéâtre de Thessalonique des jeux et des combats de gladiateurs. Il avait emmené avec lui une sorte de géant, à la force herculéenne, nommé Lyaios, de la tribu des Vandales. Celui-ci était si fort et si habile dans le combat singulier, que personne ne pouvait lui résister. Un jeune garçon chrétien de la ville nommé Nestor, voyant le vain orgueil que tirait l'empereur à la vue des victoires de son protégé, décida de lui montrer que c'est au Christ seul qu'appartient la vraie puissance. Il courut vers le bain où était enfermé Dimitri os et lui demanda la protection de sa prière pour aller affronter le géant. Le martyr fit le signe de Croix sur le front et le coeur du jeune garçon et l'envoya, tel David au-devant de Goliath (cf. I Sam. 17). Il arriva à l'amphithéâtre au moment où les hérauts criaient partout à qui voudrait affronter Lyaios. Nestor s'avança alors devant l'empereur et jeta sa tunique à terre en criant: «Dieu de Dimitrios, viens à mon aide! » Dès le premier engagement, alors que le géant se ruait sur le frêle garçon, celui s'esquiva et le perça mortellement au coeur avec son couteau. Tous furent saisis de stupeur à la vue de ce prodige et se demandaient comment l'invincible barbare était si soudainement tombé sous les coups d'un enfant qui ne se confiait pas en sa force ni en ses armes. En fait celui-ci avait mis toute son espérance dans le Seigneur, le «Maître du combat», Lui qui livre leurs ennemis aux mains de ses fidèles. Au lieu de se soumettre à ce signe de la puissance souveraine de Dieu, l'empereur éclata de colère et ordonna qu'on se saisisse sur le champ de Nestor et qu'on aille lui trancher la tête en dehors de la ville. Comme il avait entendu Nestor invoquer le Dieu de Dimitrios, Maximien soupçonna ce dernier d'avoir usé de quelque sortilège et il donna l'ordre à ses soldats d'aller le tuer avec leurs lances au fond de son cachot, sans autre forme de procès. Quelques Chrétiens, qui étaient présents lors de l'exécution du Saint, attendirent le départ des soldats et ensevelirent son corps avec dévotion.

          Lupus, le serviteur de Saint Dimitrios, était lui aussi présent. Avant qu'on l'ensevelisse, il prit la tunique du Martyr baignée de son sang et mit à son doigt la bague royale que celui-ci portait. Par l'intermédiaire de ces deux trophées, Lupus accomplit un grand nombre de miracles et de guérisons. Lorsque Maximien l'apprit, il envoya aussitôt ses soldats trancher la tête du fidèle serviteur.

           Dieu ne voulut pas laisser inerte après sa mort, la grâce dont il avait rempli Saint Dimitrios ; c'est pourquoi il fit couler de son corps un délicieux liquide parfumé, qui avait la propriété de procurer la guérison à tous ceux qui s'en oignaient avec foi dans l'intercession du Saint. A maintes reprises depuis mille six-cent ans, Saint Dimitrios a manifesté sa bienveillante protection sur la ville et les habitants de Thessalonique. Il les a protégés des assauts des barbares, combattant pour eux sur les remparts; les a sauvés des épidémies et des famines; a guéri les malades et consolé les affligés. Ses miracles sont si nombreux que celui qui voudrait les dénombrer ressemblerait à l'insensé qui désire compter les grains de sable.

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 23:03

         St Anastase
St Valérin
St Sabin

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 23:02

      2949111769 1 3     Les Saints Marcien et Martyrios vécurent à Constantinople sous le règne de l'empereur arien Constance (337-361). De noble origine et admirés de tous pour leur savoir, la douceur de leurs moeurs et leur piété, ils devinrent secrétaires du Patriarche Paul le Confesseur, lequel devait mourir assassiné par les ariens en Arménie, où il avait été exilé (344)1. Ne craignant ni l'exil ni la mort, Marcien et Martyrios continuèrent à proclamer la Foi Orthodoxe devant le peuple. «Le Fils de Dieu est consubstantiel au Père, et Dieu par nature»; ces mots étaient pour eux plus précieux que la vie, et ils les revêtaient comme une cuirasse contre les assauts des démons et des hérétiques. Ils furent tués par le glaive et enterrés près de la porte appelée Mélandissia. Après le retour de la paix dans l'Eglise, Saint Jean Chrysostome fit construire une église en leur honneur sur les lieux de leur sépulture.

Partager cet article
Repost0