Kazac

          Le projet de Brice Hortefeux de fermer deux compagnies de CRS à Marseille et Lyon n’aura pas fait long feu.

Face à la révolte des CRS et de leurs familles qui grondait dans plusieurs villes de l’hexagone, le ministre de l’Intérieur a décidé, lundi soir, "de ne supprimer aucune compagnie", rapporte TF1 News.

En revanche, Brice Hortefeux a annoncé « redéployer 280 postes de CRS avec des missions de sécurité sur le terrain ».

Un ministre qui a ajouté que « c'est donc l'équivalent de deux compagnies qui seront prélevées sur les effectifs globaux de 12.000 CRS pour être réaffectés ».

Lundi après-midi, les syndicats de policiers avaient été reçus par Frédéric Péchenard, le directeur général de la police nationale.

Ce dernier leur avait confirmé que « des pistes de fermeture étaient envisagées » pour deux des compagnies.

Mais dans la soirée, ces « pistes de fermeture envisagées » étaient remisées au placard par son patron, le ministre de l’Intérieur.

D'après Europe 1, après avoir dit "non" aux syndicats, Brice Hortefeux a traversé la rue à pied (si, si) pour aller à l'Elysée chercher les conseils de Claude Guéant. Qui lui aurait conseillé de calmer le jeu. Information démentie par Brice Hortefeux, note lemonde.fr. Hortefeux affirme avoir agi "personnellement".

Rappel :

Face à l’éventualité de la fermeture des compagnies de Marseille et Lyon, les CRS, qui n’ont pas le droit de grève et sont soumis au droit de réserve, avaient engagé des actions symboliques comme des mises en arrêt de maladie en masse et même des refus de s’alimenter.

Des actions symboliques qui, lundi soir, ont porté leurs fruits.

(Source Vidéo: BFMTV)

Restent que ce sont désormais les escadrons mobiles des gendarmes qui sont menacés. Eux non plus n'ont pas le droit de grève, mais n'ont pas de syndicats pour organiser une protestation... Affaire à suivre.

source : http://fr.news.yahoo.com/63/20110201/tfr-rvolte-des-crs-brice-hortefeux-renon-019dcf9.html