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9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 22:37

  http://ruvr.ru/files/Image/Editiors/Francie/PRESSE/Vedomosti-1%5B1%5D.jpg      Le scandale autour des appels vidéo d’un commandant de police de Novorossiisk, Alexeï Dymovsky, au Premier ministre Vladimir Poutine, s'embrase. Le journal « Vedomosti » rappelle que Dymovsky a dénoncé les conditions dures du travail dans les forces de l’ordre russes, les falsifications des affaires pénales pour améliorer les statistiques et d’autres problèmes. Après une vérification qui n’a pas confirmé ces faits, le commandant était licencié.

 

       On a appris que l’officier n’avait pas travaillé depuis fin aout. Il a organisé une conférence de presse, déclarant qu’il était suivi et qu’il disposait de preuves des actions illégitimes de ses dirigeants. Il a également dit avoir déjà essayé de s’adresser à Vladimir Poutine trois années avant, mais ces chefs ne lui avaient pas permis de le faire.

 

        Cette fois, le Premier ministre a été averti sur cette histoire, mais pour le moment, il n’y a pas de réaction. Il a l’air de dire : Il faut voir d’abord les résultats de vérifications, et faire des conclusions après. Pour ce qui est du licenciement de l’officier, il n’y a pas de réaction non plus : cela concerne ses supérieurs hiérarchiques.



COMMENTAIRE



L’avocat Evgueny Tchernoousov, qui a servi dans les forces de l’ordre, dit :

 

        On voudrait que le travail de la Direction de contrôle auprès du ministère de l’Intérieur soit amélioré. Lorsque cette unité est apparue en 1995, on espérait qu’elle serait efficace, par analogie avec les Etats-Unis. Auparavant, le KGB contrôlait l’activité des policiers. Ensuite, cette tâche était confiée aux chefs des régions, son efficacité était minime. Si la direction ne se trouve plus dans le système du ministère de l’Intérieur, mais auprès du président, cela contribuerait à mettre de l’ordre dans les milieux policiers. Dans ce cas, on pourrait vérifier l’activité des chefs par une structure indépendante, ne se rapportant ni à la police, qui au Parquet.

 

        Le chef du Conseil de coordination du syndicat moscovite des policiers Mikhaïl Pachkine croit aussi que le contrôle est nécessaire, mais il le voit un peu autrement. Il dit :

 

         Il faut qu’il y ait un contrôle sur l’activité de la police de la part de la société. C’est que la police est une structure populaire. Des civils viennent y travailler. La police doit être contrôlée par le peuple. Par exemple, si des chefs des sections sont élus, comme des chérifs aux Etats-Unis, il y aura moins d’abus parmi les policiers. On connait cela, mais ce n’est possible que dans une société vraiment civile.

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