Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 19:06

       La Russie se montre prête à coopérer dans le règlement des problèmes internationaux compliqués relatifs aux programmes nucléaires iranien et nord-coréen, à l’instabilité en Afghanistan et au Proche-Orient. C’est l’une des thèses clés formulées dans le chapitre consacré à la politique extérieure du message adressé hier par le président Dmitri Medvedev à l’Assemblée Fédérale.

 

       Ces propos du leader russe traduisent l’intention de Moscou de jouer un rôle actif sur l’échiquier international, écrit Victor Enikeev. Le président a mis l’accent sur la coopération avec les pays étrangers. Selon Dmitri Medvedev, la multipolarité du monde se manifeste de plus en plus nettement ce qui prescrit les tâches foncièrement nouvelles. Le président a critiqué la politique extérieure russe. Nous devons réviser nos approches, réfléchir à la coopération avec les Etats étrangers.

 

        Ces thèses reflètent la disposition de l’administration russe à poursuivre le redémarrage des rapports avec les Etats-Unis et d’autres partenaires. Cela concerne les pays de l’OTAN, de l’UE, etc. Les autorités de plusieurs pays devraient saluer cette position du Kremlin. Or, dans l’actuel contexte politique mondial tout ne dépend pas des bonnes intentions du Kremlin. Le président américain Ronald Reagan disait à l’époque que le tango se dansait en duo. Pour assainir la situation internationale il faut que nos partenaires fassent les pas au-devant de la Russie. L’ONU doit jouer un rôle plus actif. Les pays occidentaux devraient renoncer à la partialité et à la méfiance à l’égard de Moscou. Il s’agit des Etats-Unis et de leurs alliés dans l’espace postsoviétique qui essaient d’aggraver les rapports entre la Russie et les républiques ex-soviétiques. L’agression de la Géorgie contre l’Ossétie du Sud en août dernier a mis en évidence le danger d’une telle politique. Il faut faire bouger la situation du point mort et faire en sorte que l’OTAN ratifie le Traité adapté sur les forces armées conventionnelles en Europe. Il est possible de régler beaucoup de problèmes internationaux si l’Occident fait les pas au-devant de la Russie. Il importe d’examiner et de conclure un nouvel Accord de sécurité euro-atlantique. Le président de Russie Dmitri Medvedev a lancé cette initiative en 2008. La conclusion avant fin 2009 d’un nouvel Accord START entre Moscou et Washington pourrait réunir les conditions favorables dans ce domaine.

Partager cet article
Repost0

commentaires