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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 17:13

       Le samedi est le jour où l'Église a mis de côté pour la commémoration des chrétiens orthodoxes fidèles qui ont quitté cette vie dans l'espérance de la Résurrection à la vie éternelle. Depuis la Divine Liturgie ne peut pas être servi en semaine durant le Grand Carême, les deuxième, troisième et quatrième samedis du jeûne sont nommés samedi de l'âme, quand le souvenir du défint à la liturgie.

        En plus de la Liturgie, kollyva (Blé ou riz cuit avec du miel et mélangé avec des raisins secs, figues, noix, sésame, etc) est béni à l'église sur ces samedis. Le kollyva nous rappelle les paroles du Seigneur, :

"Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul ; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jean 12 : 24). Le kollyva symbolise la résurrection future de tous les morts. Comme St Simeon de Thessalonique (15 Septembre) dit, l'homme est aussi une graine qui est plantée dans le sol après la mort, et sera ressuscité par la puissance de Dieu. St Paul parle aussi de ceci (I Cor. 15 : 35-49).

         Il est d'usage de donner l'aumône dans la mémoire des morts en plus des prières que nous offrons pour leurs âmes. L'ange qui parlait à Corneille témoigne de l'efficacité de l'aumône, :

"Tes prières et tes aumônes sont montées en mémoire devant Dieu" (Act. 10 : 4).

         Des services commémoratifs pour les morts peuvent être remontés à l'Antiquité. Le chapitre 8 des Constitutions apostoliques recommande des services commémoratifs avec Psaumes pour les morts. Il contient également une belle prière pour les défunts, en demandant que leurs péchés volontaires et involontaires soient graciés, qu'ils soient donnés reste avec les patriarches, les prophètes et apôtres dans un endroit où la douleur, la souffrance, et les gémissements ont fui (Esa. 35 : 10). St Jean Chrysostome mentionne le service pour les morts dans une de ses homélies sur les Philippiens, et dit qu'il a été établi par les apôtres. St Cyprien de Carthage (Lettre 37) parle aussi de notre devoir de mémoire des martyrs.

        Les saints Pères témoignent également de l'avantage d'offrir des prières, des services commémoratifs, liturgies, et l'aumône pour les morts (saint Jean Chrysostome, saint Cyrille de Jérusalem, saint Jean de Damas, etc.) Bien que les justes et ceux qui n'ont pas repentis et se corrigé peut recevoir des prestations et la consolation de la prière de l'Eglise, il n'a pas été révélé à quel point les injustes ne peut recevoir cette consolation. Il n'est pas possible, cependant, pour la prière de l'Eglise pour transférer une âme d'un état de mal et la condamnation à un état de sainteté et de bonheur. St Basile le Grand souligne que le temps de la repentance et le pardon des péchés au cours de la vie présente, alors que la vie future est un temps pour juste jugement et le châtiment (Moralia 1). St Jean Chrysostome, saint Grégoire le Théologien, et d'autres auteurs patristiques d'accord avec la déclaration de Saint-Basile.

         En priant pour les autres, nous apportons à leur avantage, et aussi pour nous-mêmes, parce que «Dieu n'est pas injuste, pour oublier votre travail et l'amour que vous avez montré pour son amour au service des saints ...» (Hébreux 6: 10).

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