Le disque européen est rayé. Et il n’est pas sûr que les Grecs l’entendent avec la même oreille qu’en 2012. Depuis lundi et l’annonce d’élections législatives anticipées après le refus du Parlement d’élire le candidat du gouvernement à la présidence de la République, la musique des conservateurs locaux et des autorités européennes est la même qu’il y a trois ans : en dehors de l’austérité, point de salut, toute autre orientation conduirait le pays "à la catastrophe", au chaos de la sortie de l’euro.